J'ai exploré une audacieuse modification sur ma Tesla : l'intégration d'un écran supplémentaire. Mais est-ce que cette modification répond vraiment aux petites frustrations rencontrées avec le système Tesla ? Est-ce simple à installer ? Quels avantages et quels inconvénients ? Je vous propose de voir ça.
Après une virée de plus de 40 000 km en Tesla Model 3, et près de 20 000 km en Model Y, difficile de reprocher quoi que ce soit à ces deux voitures électriques. Si on voulait vraiment chipoter, on pourrait mentionner le rayon de braquage un peu décevant ou leurs dimensions qui ne sont pas toujours adaptées aux ruelles étroites des villes européennes ni aux places de parking. Mais, en tant qu’amoureux de technologie, mon principal point d’achoppement se trouve être son système d’infodivertissement.
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L’OS maison de Tesla, c’est un peu une des forces de ces voitures : polyvalent, bourré de fonctionnalités, constamment mis à jour, mais… clos. Oui, cet écosystème fermé a de quoi frustrer. On ne peut pas installer d’autres applications que celles proposées. Un peu comme l’iPhone à ses débuts.
D’autre part, la présence d’un unique écran central pose question. L’ergonomie, si on prend le temps d’y penser, n’est pas optimale pour le conducteur. Faire constamment pivoter son regard pour consulter le GPS ou vérifier sa vitesse est loin d’être l’idéal. Les Model S et X, avec leur écran en face du conducteur, semblent avoir compris cette subtilité. Si les Model 3 et Y en sont dépourvues, c’est essentiellement une question de coût.
Face à ces deux frustrations, j’ai pris une décision un brin audacieuse : intégrer un écran derrière mon volant. Mes exigences étaient claires : un design esthétique, une installation simple, et surtout, la compatibilité avec Apple CarPlay et Android Auto, tout en affichant les informations essentielles à la conduite.
Mais voilà, les défis étaient nombreux. Le marché n’abonde pas d’offres officielles adaptées à ce genre de projets pour les Tesla. Les solutions disponibles relèvent plus du bricolage que de véritables produits finis. De plus, les garanties officielles restent floues vis-à-vis de ces modifications. Mon interlocuteur chez Tesla m’a confirmé que cette demande est une niche, affectant une petite frange de propriétaires. Il a toutefois émis des réserves sur la garantie, indiquant qu’une telle modification, si mal réalisée, pourrait engendrer quelques désagréments comme un bourdonnement sonore dans l’habitacle si on remonte mal l’ensemble.
Donc, première étape, avant de vous lancer dans une telle aventure, il est crucial de peser le pour et le contre. Assurez-vous de bien comprendre les implications, tant en termes de garantie que de sécurité. Pour ma part, j’ai choisi d’embrasser le côté geek en moi, tout en acceptant les risques potentiels.
Mon choix : une solution de Hansshow
En quête d’une solution pour satisfaire mes désirs technologiques, mes recherches m’ont orienté vers la marque Hansshow, un acteur dans l’univers des accessoires Tesla. Leurs offres sont variées, oscillant entre l’extravagance pure et des outils aux utilités manifestes : écrans pour les passagers arrière, volants yoke, et même des pare-soleils de toit électriques.
J’ai finalement jeté mon dévolu sur un modèle d’écran tactile de 9 pouces, répondant parfaitement à mes critères. Ce dernier est non seulement compatible avec Android Auto et Apple CarPlay, mais il est également largement documenté par la communauté des aficionados de Tesla, ce qui a grandement simplifié son installation.
D’un point de vue technique, l’écran Hansshow offre une expérience visuelle plaisante grâce à une dalle IPS LCD affichant une définition de 1920 x 720 pixels, et donc une résolution Retina, avec une bonne luminosité. Sous le capot, on retrouve une puce ARM propulsant un OS GNU/Linux, avec un temps de démarrage remarquablement rapide. Soutenue par 2 Go de RAM et 32 Go de stockage, la machine se montre à la hauteur des espérances en termes de performances.
L’ergonomie a clairement été au cœur des préoccupations de Hansshow lors de la conception de cet écran. Avec des bords fins, un écran aux bords arrondis et sa capacité de mises à jour OTA. L’interface, sans fioritures, se décline en trois thèmes distincts, fournissant au conducteur toutes les informations nécessaires : vitesse actuelle, autonomie restante, distance de sécurité, alertes de vitesse, et bien d’autres avertissements essentiels pour une conduite sécurisée.
L’une des principales forces de cet écran Hansshow, c’est sa capacité à fonctionner tant de manière autonome qu’en conjonction avec Apple CarPlay ou Android Auto, et ce, totalement sans fil. Cette absence de câbles contribue non seulement à une esthétique épurée, mais simplifie également la vie du conducteur. Finies les manipulations superflues, tout est conçu pour une utilisation fluide et intuitive.
Malgré la connexion sans fil avec le smartphone, aucune latence n’est à déplorer. Que ce soit pour le démarrage de l’écran ou pour la navigation au sein de ses diverses fonctionnalités, tout s’exécute avec rapidité. Et c’est précisément ce que l’on recherche dans un véhicule comme les Tesla Model 3 ou Y, où chaque milliseconde compte (quand on est geek).
L’adaptabilité de l’affichage est un autre atout majeur. Si vous êtes un fervent utilisateur de CarPlay, par exemple, vous avez la possibilité d’exploiter toute la largeur de l’écran pour une immersion totale. Et si vous souhaitez conserver un œil sur vos instruments tout en bénéficiant de CarPlay, un mode partage d’écran 2/3 pour CarPlay et 1/3 pour les instruments est disponible (c’est celui que j’ai choisi).
Un processus d’installation relativement simple
L’un des aspects qui m’a retenu au départ était bien sûr la question de l’installation. Si, comme moi, le bricolage n’est pas votre point fort, toucher à un véhicule de la trempe de la Tesla Model 3 ou du Y peut s’apparenter à un acte sacrilège. La première génération de cet écran Hansshow, malgré ses atouts, présentait un inconvénient majeur : le besoin de se connecter directement à la batterie 12 V de la voiture.
Cependant, la seconde génération change radicalement la donne. Elle s’intègre si harmonieusement aux Model 3 et Y qu’on pourrait croire que ces dernières ont été conçues en ayant cet écran à l’esprit. Les connecteurs nécessaires se trouvent aisément du côté droit, rendant l’installation bien moins intimidante. Hansshow fournit même un accessoire pour éviter de bloquer le flux d’air de l’aération.
Démonter la console centrale de la Model 3 peut sembler terrifiant de prime abord. Mais, à ma grande surprise, la réalité est bien plus douce. Les composants s’emboîtent naturellement et il suffit de tirer avec une certaine délicatesse pour les désassembler. Et pour ceux qui, comme moi, auraient la crainte de ne pas disposer de l’outil adéquat, rassurez-vous : Hansshow a pensé à tout en incluant l’outil nécessaire directement dans la boîte.
Si on devait estimer la durée de l’installation, 30 minutes serait une approximation juste. Bien que cela demande un minimum de dextérité, l’opération ne nécessite pas de compétences spéciales.
Bien que j’aurais aimé vous fournir un guide détaillé, cet article se veut être un retour d’expérience plutôt qu’un tutoriel. Mais ne vous inquiétez pas, le web regorge de ressources pour vous aider. Je vous recommande vivement de jeter un œil aux nombreux tutoriels disponibles sur YouTube. Peu importe votre langue maternelle, il y a fort à parier que quelqu’un, quelque part, a partagé son savoir-faire pour faciliter votre installation.
Très intuitif
Dès la première utilisation, le Hansshow se présente comme un appareil prêt à l’emploi. Cependant, à l’instar de nombreux gadgets technologiques, je vous recommande vivement d’effectuer une mise à jour OTA dès la mise en marche. Cela garantit, non seulement une expérience optimale, mais aussi la correction d’éventuels bugs. Dans mon cas, la mise à jour a été rapide et efficace : grâce à la connexion partagée de mon iPhone, l’opération a été bouclée en seulement trois minutes.
La rapidité d’utilisation du Hansshow ne s’arrête pas à la mise à jour. En effet, la connexion CarPlay avec l’iPhone est quasi instantanée. Le processus est intuitif : après avoir appairé l’appareil en Bluetooth, il vous suffit de suivre les instructions apparaissant sur l’écran de votre iPhone. En quelques touches, tout est prêt.
Lors de l’utilisation, le Hansshow offre différentes options pour la sortie audio. Bien qu’il soit équipé d’un haut-parleur intégré, il est possible de préférer l’usage des haut-parleurs de la Tesla. Dans mon cas, ayant appairé mon iPhone avec la voiture, j’ai opté pour cette dernière option, garantissant ainsi une immersion sonore optimale.
Vous pouvez aussi combiner les deux : garder le système audio Tesla pour la musique, et avoir les instructions audio directement depuis l’écran tactile.
Quelques bémols à souligner
Quelques bémols à souligner toutefois. Premièrement, pour bénéficier d’une vue optimale sur l’écran, un réajustement de la position du siège est souvent nécessaire. Ceci peut s’avérer moins confortable pour certains conducteurs. Dans mon cas, avec le Model Y, cela m’a conduit à adopter une posture plus « assise ».
Deuxièmement, Android Auto présente des limitations quant à la gestion de la sortie audio. Troisièmement, l’accessoire conçu pour optimiser le flux d’air ne fait pas de miracles. Bien qu’il facilite une meilleure circulation de l’air, il obstrue partiellement le flux de la climatisation.
Enfin, bien que l’écran IPS LCD soit de bonne facture, il présente une discordance en termes de température de couleur par rapport à l’écran central. De plus, des fuites de lumière sont perceptibles, surtout en mode nuit. Il a également un taux de contraste inférieur à l’écran central.
L’importance des mises à jour OTA
Il convient de noter que les mises à jour OTA ne sont pas un simple luxe, mais une nécessité pour des appareils tiers comme le Hansshow. En effet, Tesla met régulièrement à jour son OS, et cette constante évolution peut parfois engendrer des problèmes de compatibilité. Les mises à jour OTA du Hansshow assurent une adaptation permanente à ces changements, garantissant ainsi une longévité.
Pourquoi l’ai-je fait ?
D’abord, il est nécessaire de comprendre le contexte derrière cet ajout. La navigation GPS offerte par Tesla, loin d’être mauvaise, a eu son lot de déceptions. Il m’est arrivé plusieurs fois de faire face à des ratés ou des itinéraires peu optimisés, de quoi éroder la confiance à la longue. Qui plus est, le système intégré est basique, omettant des détails cruciaux comme les alertes d’accidents ou les zones de contrôle de vitesse.
Ensuite, l’OS fermé de Tesla a aussi son revers de la médaille. Bien que stable et fluide, il nous prive de tout un monde d’applications tierces, répondant à des besoins spécifiques.
L’aspect ergonomique est également à prendre en compte. Bien sûr, l’écran central de Tesla est grand et bien visible, mais parfois, c’est juste plus intuitif de baisser les yeux pour consulter une information rapide comme la vitesse ou les directions du GPS. L’ajout d’un écran Hansshow derrière le volant répond parfaitement à ce besoin.
En conclusion…
Je ne saurai trop insister sur le fait que cet article n’est pas une recommandation de produit. C’était avant tout une expérience personnelle, un test pour déterminer la viabilité d’un tel ajout. Le bilan est positif dans l’ensemble. Aucun inconvénient majeur à signaler.
Comme vous pouvez le voir, cela fonctionne. Et, cela reste très dispensable comme accessoire. C’est un confort supplémentaire pour le conducteur. J’aurais pu m’en passer, et garder ce qui fait aussi le charme de ces voitures : le minimalisme.
Combien ça coûte ?
Le coût de cet écran Hansshow varie en fonction du lieu d’achat. Vous pourriez dépenser entre 250 et 330 euros. Le modèle est compatible Model 3 et Y, que vous soyez équipés du processeur Intel ou AMD.
Sur AliExpress, l’appareil est généralement moins cher, mais attention à bien choisir la dernière version. Personnellement, ma préférence s’est portée sur Amazon. Certes, c’était un peu plus cher, mais avec l’assurance d’un retour facile en cas de problème ou de mécontentement.
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Author: Michael Sims
Last Updated: 1699185003
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